Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
FrancK Dzikowski
9 mars 2007

virée again

   Rue Poulletier, des métalliques, sable caniveau, barreaux aux
fenetres, murs en travioc, raz les façades, peinture ocre.
The Times avance à petits pas US, des bénitiers de fleurs, on
trempe ses doigts dans la corolle, et des vitrines orientales.
Tandis que les flots de cordes inondent paisibles mon esprit
délicat, les immeubles surplombant la seine sont des parasols
pour les amoureux qui se prélassent.
J'empreinte des couloirs longeant les goudrons que l'astre
printanier fait fumer comme dans un hammam. La ville est
une coiffe bourgeoise,sophistiquée, dans laquelle se perdent
des doigts étrangers, et l'envie d'entendre la belle proposer
des visites plus intimes. Je roule encore, en direction de ces
quartiers chics, et tellement vides ... ma route croise celle
d'enfants rois aggripés à la crinière figée de lions imperturbables,
comme une stèle sur laquelle 1834 glacerait tout mon être. Je me
détourne de cette paralysie, et porte de nouveau ma
curiosité vers ce brouhaha germanique qui me rapelle les quelques
secondes précédant des entrées en scène que le théâtre
de la Ville m'a si souvent offert. Où vont ils avec leurs bagages
plein de leur culture, ses enfants aux yeux ronds comme
les calots de ma primaire ?
St germain, et les bacs à fleurs viendront arroser la flore au
dessus du café, rafraichissant les têtes gonflées se montrant
aux terrasses. Odéon, point de rencontre, étudiants gravant
leurs initiales dans le marbre, des salles de cinéma,
arts et c'est des courts, projettés dans les arrières cours
des hotels particuliers.
Je suis déja sur le départ, et la ligne 63 qui accompagne mes
mots sera la dernière de ce jour à savourer ma présence ...

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité